Détroit, la ville où même les cambrioleurs ont des remords
Fede Alvarez nous plonge dans un Détroit post-apocalyptique qui ressemble à un décor de Fallout. Entre maisons délabrées et rues désertes, trois amateurs du crime tentent de s’échapper de leur misère. Et quoi de mieux qu’un vieil aveugle pour se remplir les poches ? Sauf que ce papy-là, c’est pas un simple retraité. C’est un mélange entre Daredevil, Jason Bourne et un pitbull sous stéroïdes. Bienvenue dans la maison des regrets.
Stephen Lang : le Terminator des ténèbres
Lang, c’est le genre de mec qui, même aveugle, te fait revoir toutes tes ambitions. Effrayant, méthodique, et plus coriace qu’un boss de fin de niveau, il est la vraie star du film. Si t’espérais qu’un vieux non-voyant soit une cible facile, prépare-toi à être giflé par la réalité. Et crois-moi, il ne rate pas son coup, même sans te voir.
Un huis clos à la sauce glauque
La maison du vieux, c’est un Escape Game où la seule sortie, c’est la mort. Pas de jumpscares à la Annabelle, mais une tension qui te serre les tripes comme si Freddy Krueger t’avait pris pour un stress ball. Les couloirs, les caves, les pièges, tout est calibré pour te donner envie de ne jamais cambrioler une maison. L’ambiance est poisseuse, sombre, et ça sent la mort à chaque plan.
Des héros qui ne sont pas des débiles complets (ouf)
On est enfin face à des personnages qui ont trois neurones et savent s’en servir. Pas de décisions absurdes comme dans les slashers classiques. Les mecs réagissent à peu près logiquement. Mais bon, face à un aveugle niveau Dark Souls, leur logique n’est qu’un détail. Ils courent, ils crient, et ils prient, mais tout ça reste futile face à Lang en mode boss invincible.
Une réalisation qui claque, mais sans surenchère
Fede Alvarez prouve qu’il n’a pas besoin de se rouler dans le gore pour t’en foutre plein la tronche. La mise en scène est soignée, avec des idées visuelles qui claquent. Les maquillages sont impeccables, et malgré un petit coup de mou sur la durée, on reste scotché à l’écran. Mention spéciale à certaines scènes glauques qui te font regretter d’avoir mangé avant.
Conclusion : La prochaine fois, choisis une autre maison
Don’t Breathe est une leçon de tension et de mise en scène. Stephen Lang écrase la concurrence, et Fede Alvarez te rappelle que le vrai cauchemar, ce n’est pas les fantômes ou les démons, mais un humain prêt à tout. Un thriller qui te colle des sueurs froides et des regrets bien placés. Bref, une pépite sombre qu’il faut voir… avec la lumière allumée.
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