Le Baiser De Judas
1997, trois ans après les fastes de "Four Weddings & A Funeral", Mike Newell nous traine vers New-York pour sa lune de miel cinématographique. Fin 70's, se tremoussant sur du disco, Big Apple est...
Par
le 8 avr. 2013
38 j'aime
2
Avec le Parrain, modèle du genre, mais on pourrait aussi parler de Casino, le mafieux est glorieux. Sombre, seul, malheureux, mais glorieux. Avec Donnie Brasco, le modèle change.
Le flic Pistone aka Donnie Brasco infiltre la mafia new-yorkaise par Lefty, un chef de quartier dont les rêves de puissance et de richesse semblent désormais bien inatteignables. Cette infiltration sera couronnée de succès, mais ce n'est pas vraiment l'objet du film. Il y a deux objets dans ce film :
Le quotidien d'un mafieux, devenu banal, classe populaire, est alors le fantasmé vécu de Pistone, avec ce code de l'honneur de la parole donnée et cette amitié inattendue. Le problème de Pistone n'est alors plus le danger qu'il court, mais le poids que représente sa famille de plus en plus délaissée.
Le vrai sujet devient alors : ne sommes-nous pas ce que nous sommes qu'en fonction du milieu dans lequel nous évoluons ? Un flic qui infiltre la mafia se sent-il toujours flic ou se sent-il mafieux ? C'est surtout cette perte d'identité, cette confusion des valeurs dont traite le film. Avec intelligence et sans négliger les ressorts dramatiques.
Créée
il y a 6 jours
Critique lue 6 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Donnie Brasco
1997, trois ans après les fastes de "Four Weddings & A Funeral", Mike Newell nous traine vers New-York pour sa lune de miel cinématographique. Fin 70's, se tremoussant sur du disco, Big Apple est...
Par
le 8 avr. 2013
38 j'aime
2
Ce sujet inspiré du récit autobiographique de Joe Pistone, un véritable flic des années 70 infiltré chez les mafieux, avait tout pour inspirer un Scorsese ou un De Palma, mais c'est étrangement le...
Par
le 7 sept. 2017
37 j'aime
4
Donnie Brasco est un film à la trame classique qui se laisse regarder sans sourciller. L'histoire de cet agent du FBI qui infiltrera pendant cinq ans une branche de la Mafia new-yorkaise sous le...
le 5 mai 2012
13 j'aime
Du même critique
Parce que l'essentiel c'est les 3 points. Pourquoi écouter cet album : 1/ C'est album majeur des années 90, à la fois précurseur, expérimentateur, mais aussi, dans une certaine limite, grand public...
Par
le 15 juil. 2021
8 j'aime
Chez moi (et pourtant on est un peu), je suis le seul à éprouver de l'intérêt pour la musique de film. Il devient alors difficile pour moi d'écouter des podcasts de 3 heures sur de la musique un peu...
Par
le 17 août 2021
7 j'aime
3
Voilà.A force d'écouter des albums, vieux, pas vieux, on finit par découvrir des artistes qui t'offrent enfin un truc qui parle à ton coeur et ton intelligence.Orchestre tout puissant Marcel Duchamp,...
Par
le 13 oct. 2022
5 j'aime
2