Mind fuck j'écris ton nom
Donnie Darko allie avec justesse une critique cynique et parfois comique de l'idéal américain, de la rigidité éducative et d'à peu près tout les stéréotypes Américains avec du fantastique apocalyptique, tout ça au travers d'un cerveau adolescent. Et quel cerveau, Donnie interprété par un Jake Gyllenhaal débutant et déjà excellent, si excellent qu'il arrive à nous maintenir en empathie durant tout le film, on rit avec lui, on cri avec lui, on se rebelle avec lui et on devient fou avec lui. Empathie qui ne serait pas créée sans l'ambiance parfois tendue presque horrifique et parfois planante, onirique ou psychédélique sur un air de Mad World par Gary Jules.
C'est peu être ça être adolescent : prendre conscience des oeillères de la vie avant l'apocalypse, le passage à l'âge adulte.