Anecdotique
Enquêtant sur une pollution, un scientifique débarque sur une petite île britannique, et se heurte à l'hostilité des autochtones. "Doomwatch" ne sait pas trop sur quel pied danser, débutant comme un...
Par
le 22 août 2020
1 j'aime
Peter Sasdy a fait ses classes à la Hammer film et cela se sent. La manière dont est mise en scène l'arrivée du savant dans le petit village de Balfe est typique de la Hammer : village isolé, habitants apeurés et murés dans un lourd secret, hostiles à l'arrivée d'un étranger… on se croirait dans un bon vieux Dracula, sauf qu'ici nous sommes en 1972 et que le fond de l'affaire est une catastrophe écologique due à la négligence et à l'intérêt financier des hommes. Le film reste un curieux mélange de film fantastique, d'anticipation, d'enquête policière techno scientifique, de plaidoyer écologique, mélange qui ne prend pas complètement mais qui reste très sympathique et regardable. Ce film est aussi la dernière apparition de George Sanders, qui a joué pour les plus grands (Hitchcock, Lang, Renoir, Sirk, Mankiewicz, Preminger, Rossellini, Edwards, Huston…) et qui se suicida deux mois après la sortie du film, à 65 ans, en Catalogne pour échapper aux souffrances de la vie. Il laissa ce mot : « Je m'en vais parce que je m'ennuie. Je sens que j'ai vécu suffisamment longtemps. Je vous abandonne à vos soucis dans cette charmante fosse d'aisance. Bon courage ».
Créée
le 16 oct. 2017
Critique lue 232 fois
D'autres avis sur Doomwatch
Enquêtant sur une pollution, un scientifique débarque sur une petite île britannique, et se heurte à l'hostilité des autochtones. "Doomwatch" ne sait pas trop sur quel pied danser, débutant comme un...
Par
le 22 août 2020
1 j'aime
Une Série B d’origine Britannique qui vaut le coup d’œil par sa grande originalité et ses grandes qualités (tant au niveau du scénario que de la mise en scène). Adaptée d’une série télévisée homonyme...
Par
le 22 juil. 2012
1 j'aime
Si Doomwatch avait un intérêt, ce serait de déplacer le film de monstres traditionnel vers un récit mettant en question l’identité d’une communauté que les membres, malgré souffrances et honte,...
le 22 janv. 2019
Du même critique
Ce film inaugure la « période Mao » de Godard et son entrée dans l'anonymat du cinéma militant, dont il ne sortira que des années plus tard. Filmés sur fond noir (la photo et les couleurs sont...
Par
le 17 janv. 2017
10 j'aime
La prison est le sixième film réalisé par Bergman, alors quasiment inconnu, mais on peut considérer qu’il s’agit du premier « vrai » Bergman, puisque les cinq films précédents étaient des films de...
Par
le 25 mars 2020
9 j'aime
2
Finalement, c’est l’éternelle histoire de Roméo et Juliette. Ici, vraiment tout les sépare : leur mentalité, leur famille et, d’une manière qui s’avère radicale, l’exploitation capitaliste. Luigi...
Par
le 20 févr. 2020
8 j'aime