Cette critique fait partie de la liste "48Hrs with Walter Hill"
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Simple idée fusant de l'esprit de Hill (soit un flic Russe en duo avec un Ricain), Red Heat devint possible lorsque le réalisateur proposa ce pitch à Schwarzy.
Aimant l'idée d'une collaboration entre eux, Hill et le Chêne Autrichien s'allièrent et trouvèrent des fonds chez le studio Carolco (déjà producteur du film précédent de Hill, Extreme Prejudice).
Le tournage débuta sans scénario définitif et fut réécrit au jour le jour, intégrant juste quelques scènes préalablement imaginé par notre ami Walter, comme le choc des cultures entre le Russe et l'Américain, ainsi que la poursuite en bus, car dixit le réalisateur "I thought it was very appropriate for Arnold. He doesn't fit well in cars".
Étant l'initiateur de l'action buddy-movie, Hill reprit son concept et le transposa dans un polar traitant de trafic de drogue.
L'accent guttural de Schwarzy fut cette fois très adéquate avec son rôle, en sus d'une certaine allure altière découlant du grade de son personnage.
De plus, l'apparence d'Arnold et de Belushi sont à l'opposée l'une de l'autre, ce qui sert le film.
Comme souvent chez Hill, le bad guy doit avoir de la présence et le choix du comédien Ed O'Ross est parfaitement sensé.
Malgré tous ces ingrédients, Red Heat manque d'éclat et ne parvient pas à transcender son sujet.
Reste un film sympathique avec quelques répliques fun, et des scènes d'actions réussies mais rien d'extraordinaire non plus...
Danko: Chinese find way. Right after revolution, they round up all drug dealers, take them to public square and shoot them in back of head.
Ridzik: Ah, it'd never work here. Fucking politicians wouldn't go for it.
Danko: Shoot them first.