Calmez vous calmez vous, j'ai une devinette.
Qu'est ce qui long dur et qui a l'odeur de la merde ?
Dough ahahah.
Nous voilà dans le vif du sujet. L'humour douteux.
Alors pas que j'aime pas les films d'une heure et demi qui en paraissent 8, avec des blagues dignes d'un Visiteurs 3 ( je l'ai pas vu mais d'après toute estimation. Vous non plus).
Mais c'est lourd c'est pataud, la plupart du temps mal écrit. En somme, ça vous reste sur l'estomac.
C'est d'autant plus dommage que le cadre était prétexte à une jolie critique sociale anglaise, mais l'odeur ambiante du multiculturalisme sur fond de blague sur les noirs terroriste et sur les juifs avocat, rend l'atmosphère un peu chargée.
Côté réal c'est un peu mieux, c'est filmé convenablement, bien que très classique dans l'ensemble, on ne peux pas reprocher grand chose du côté caméra. Le peu de décor présent à l'écran se sentira rapidement tout de même étant donné la redondance de la mise en scène globale.
Il est au final regrettable que ce film use de toute les ficelles scénaristiques habituelles pour raconter son histoire, car cela prend le pas sur tout le reste , avec une cohabitation forcée improbable au début ( un rabbin, un imam et un prêtre entrent dans une boulangerie... Non sans blague, c'est vraiment dit dans le film) devient peu à peu une amitié. Puis ils se disputent. Puis ils se parlent plus. Puis ils se reparlent. Puis il re-sont amis. pour la vie... Fin
Bon, le retour à l'écran de Jonathan Pryce dans un rôle principal au cinéma, apparemment attendu par nombre d'entre nous, est pour le moins un peu chaotique, voire passable, ne sauve en rien la prestation, et ne fera certainement pas décoller la carrière de son acolyte, Jerome Holder.
Aussitôt vu aussitôt oublié, le film à la morale douteuse " Hé le Cannabis relance l'économie de n'importe quel commerce. Allez Viens... On est bien " ne restera dans les annales de personne. Et c'est pas plus mal comme ça.