L'enfer vert.
Dédié au cinéaste Henri-Georges Clouzot, "Sorcerer" est en effet un remake de son film "Le salaire de la peur", ou plutôt une seconde adaptation du roman de Georges Arnaud. Souhaitant au départ...
Par
le 18 janv. 2015
66 j'aime
Un peu d'huile, un soupçon de vinaigre, du sel et du poivre du moulin et voila que Joël Robuchon aurait été ravi de sa salade de Saison.
Mais pour contenter un spectateur des années 70 à l'âge d'or du Nouvel Hollywood, il fallait en sortir de la dynamite... de la nitroglycérine pardon. Et on peut dire que c'est pas ce qui manque.
Le convoi de la peur ou The sorcerer en VO, -qui aurait d'ailleurs mieux fait de garder son nom original, ainsi que le visuel de l'affiche, mais bon- est un remake de 1977 du film réalisé par Henri Georges Clouzot en 1955, Le salaire de la peur. Même tension, même but, à peu de désert près, le décor est planté. On se retrouve au beau milieu d'un chouette village d'Amérique du Sud (impossible de me souvenir ou) entouré de 4 joyeux lurons toujours prêt à faire une petite partie de roulette russe au coin d'un Whiskey. Tous coincé là bien malgré eux, essayant de fuir les tracas du quotidien du pays, aucun ne peut repartir de la car sans le sou, alors quand la compagnie pétrolière du coin propose 4 sous pour transporter 6 caisses d'explosifs sur le dos, pensez vous...
Et nous voilà parti pour une joie escapade entre copain. 300 bornes de franche rigolade, (qui finiront par devenir seulement 218, en passant par la route qui plus est, ma foi, voila ce que c'est de jamais vouloir utiliser le système métrique en Amérique). On se retrouve alors plongé dans une route de jungle filmé avec brio, bien que proposé avec une caméra un peu tremblante, le steadycam étant alors balbutiant à l'époque, mais l'effet d'instabilité renforçant malgré tout l'aspect branlant des camions.
De ponts de corde en structure à moitié détruite en passant par des routes sujets à des éboulements de terrains, la sécurité et de mise sur le parcours et rien n'entame le moral des protagonistes quand il s'agit de quitter le beau pays.
The sorcerer est l'un de ces films ou l'ont peu encore se poser la question régulièrement " mais comment ont ils fait ? " à une époque ou la solution du CGI ne voulait pas dire grand chose, le tournage vogue de prouesse technique en prouesse technique, et pas une seule seconde l'on ne sort du film au motif que l'on n'y croit pas. Friedkin étant passé maître dans l'art de l'effet visuel et de la cascade après "l'Exorciste" et "French Connection", il propulsera ainsi The Sorcerer au rang de film culte des années plus tard, malgré son petit budget de tournage et son marketing pas toujours très judicieux.
Un film qui en résumé sens bon la graisse et le pétrole fumé
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste 2016 : Day Two
Créée
le 16 sept. 2016
Critique lue 241 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Le Convoi de la peur
Dédié au cinéaste Henri-Georges Clouzot, "Sorcerer" est en effet un remake de son film "Le salaire de la peur", ou plutôt une seconde adaptation du roman de Georges Arnaud. Souhaitant au départ...
Par
le 18 janv. 2015
66 j'aime
À plat sur la toile, Roy promène son regard halluciné comme s'il voulait capturer les éclairs d'électricité qui dansent autour de lui. Je sentais que la fin du film approchait et j'aurais bien pu...
Par
le 25 févr. 2016
54 j'aime
6
A l'occasion de la ressortie de Sorcerer par La Rabbia, j'en profite pour remettre à jour une ancienne critique de cette version restaurée, rédigée alors qu'elle avait été présentée à la Cinémathèque...
Par
le 29 oct. 2012
54 j'aime
7
Du même critique
Un peu d'huile, un soupçon de vinaigre, du sel et du poivre du moulin et voila que Joël Robuchon aurait été ravi de sa salade de Saison. Mais pour contenter un spectateur des années 70 à l'âge d'or...
Par
le 16 sept. 2016
2 j'aime
Calmez vous calmez vous, j'ai une devinette. Qu'est ce qui long dur et qui a l'odeur de la merde ? Dough ahahah. Nous voilà dans le vif du sujet. L'humour douteux. Alors pas que j'aime pas les...
Par
le 21 avr. 2016
2 j'aime
Il est vrai que certaines des situations sont pour le moins caustiques, je pense notamment au sketch de l'avion qui, en plus d'être recherché dans son comique de situation, à le mérite d'être court...
Par
le 19 août 2015
1 j'aime