Avis Objectif.
Sans parler d'un huit clos admirablement mené, dans lequel douze caractères, mais surtout 12 humains se confrontent, le film est doté d'un formidable pouvoir de réflexion. Si ce n'est dans l’enquête. ou certes le premier venu dénicherait des contradiction évidentes, c'est surtout une experience psychologique, basé sur les stéréotypes et la mauvaise foi de l'humanité. Plus le film avance, plus on s'apperçoit que l'enquête n'est là que pour expliquer la présence des 12 au sein d'une petite salle. Alors certes, un dénouement judiciaire en dépend, mais c'est avant tout l'influence des préjugés qui est mis à jour. L'argumentation, complète de Henri Fonda ( N°8), mène à la fois à la cupidité sans fin des hommes envers ceux qui sont "différents" parce qu'ils n'ont pas eu la chance de connaitre un environnement plus sain, mais en plus à la démonstration d'une justice mal conçue, ou les simples inégalités sociales font d'une victime un coupable.
Un très bon film, avec en toute honnêteté un petit point noir qui pourraient en gêner certains. L'enquête n'arrive finalement pas à son bout, puisque l'identité du véritable meurtrier restera inconnue. Il ne s'agit pas d'un film d’enquête ou l'investigation part d'un point A à un point B, mais bien du cas de l'avenir tout à fait incertain d'un homme, qui ne peut s'accrocher qu'à celui qui comprend l'injustice des inégalités sociales.

Avis Personnel.
Très bon. Simplement. Les démonstration lors de la discussion sont claires, et les arguments poussant à la contradiction, sont bien menés. Petit à petit à fin d’éveiller d'abord le doute chez chacun, puis la certitude qu'une erreur de négligence à été commise. C'est d'ailleurs en cela que le film est intéressant, car lors au lieu de prouver le tort de chacun, il les amènent à réfléchir sur leur propre avis et à finalement démontrer que loin d'être une négligence il s'agirait peut être d'une solution trop facile : celle d'envoyer un innocent dont les moyens de défense sont quasi nul, à la chaise électrique. Une question sur la justice avant d'être une question d'ordre policière.
Phoenix_Wright
9
Écrit par

Créée

le 29 déc. 2013

Critique lue 368 fois

2 j'aime

Phoenix Wright

Écrit par

Critique lue 368 fois

2

D'autres avis sur Douze Hommes en colère

Douze Hommes en colère
socrate
9

Il n’y a pas de doute valable, la justice, c’est Fonda mental !

Rendons à César ce qui appartient à César : c’est Fonda le coupable du crime. Comment comprendre qu’il soit seul à estimer le jeune potentiellement non-coupable, alors que tout le désigne ? La raison...

le 18 mai 2013

331 j'aime

45

Douze Hommes en colère
Gand-Alf
10

Un coupable idéal.

Nom d'une galette au beurre, c'est-y que je viens d'arriver à ma millième critique ! Par Imogène, je me dois de marquer le coup, en m'attardant sur un classique indétrônable du cinéma, un film de...

le 12 nov. 2013

274 j'aime

24

Douze Hommes en colère
Grard-Rocher
9

Critique de Douze Hommes en colère par Gérard Rocher La Fête de l'Art

Dans les années cinquante aux Etats-Unis, la cour d'un tribunal doit rendre son verdict à l'encontre d'un tout jeune homme accusé d'avoir tué de sang-froid son père. Les douze jurés vont délibérer...

185 j'aime

59

Du même critique

Douze Hommes en colère
Phoenix_Wright
9

Contradictions et Démonstrations.

Avis Objectif. Sans parler d'un huit clos admirablement mené, dans lequel douze caractères, mais surtout 12 humains se confrontent, le film est doté d'un formidable pouvoir de réflexion. Si ce n'est...

le 29 déc. 2013

2 j'aime

Lost : Les Disparus
Phoenix_Wright
7

Critique de Lost : Les Disparus par Phoenix Wright

Avis Objectif : Stéréotype de la serie qui s’écroule au fil des saison. La première est ultra captivante autant dans l'histoire que dans les personnages. On sent aussitôt que tout le monde n'est pas...

le 6 nov. 2013