Beaucoup de grands noms du cinéma pour pas grand chose, seul Christopher Waltz parviens à tirer son épingle du jeu dans le registre cynique qui lui va si bien. Tiraillé entre comédie et film d’anticipation, l’oeuvre ne parvient à exceller ni dans l’un, ni dans l’autre.
Pure film à concept comme une oeuvre de science fiction, Downsizing met du temps à démarrer et souffre d’une narration linéaire, la faute à une écrtirure paresseuse. Car malgré une idée originale le film ne se suffit pas à lui même d’où la nécessité de rajouter les problèmes de couples, l’enjeu écologique, les travers de la société de consommation présente même dans ce petit monde.
Le film mérite d’être vu par pure curiosité pour son concept original mais dont le seul interêt s’arrete là. Je lui souhaite, à la manière de « un jour sans fin », d’être copié, refait, prendre l’idée et l’explorer dans tous les sens comme avec le film d’Harold Aramis et les nombreux dérivés tels qu’Edge of Tomorrow, Naked ou Poupée Russe.