Jonathan s’égare près du château du Comte Dracula.
Cette mouture gothique et baroque du célèbre mythe est certainement la plus aboutie. Le personnage principal dégage de la blandice, subséquemment il apporte un indéniable et sibyllin magnétisme. Le réalisateur fait ressortir la nature tout droit sortie d’une tragédie sentimentale du protagoniste, par exemple la scène où le Roumain se refrène à mordre sa bien-aimée donc il est tiraillé entre l’amour et sa bestialité. La romance (pour une fois) fonctionne merveilleusement grâce à son aspect fantastique. Mention aux ombres délirantes du vampire. Bref, un film au service de la démesure et de l’emphase déraisonnables aussi bien stylistiques que narratives.