Alors que le régime communiste roumain les contraint à fuir leur chateau, Dracula et son fils Ferdinand vont être séparés ; le premier va être une vedette du cinéma d'horreur anglais tandis que le second travaille de nuit pour éviter la lumière du jour. Jusqu'à ce qu'ils se rencontrent de nouveau.
Ma première vision du film m'avait plutôt consterné, et à la revoyure (pour le Halloween Challenge), je dois dire que ça passe mieux. Car au fond, il faut voir Dracula père et fils comme un pastiche du genre vampirique, où on voit bien que Christopher Lee, qui joue le célèbre vampire, s'amuse à se parodier dans ce qui a fait sa gloire en début de carrière. D'ailleurs, ça sera la dernière fois qu'il joue le personnage. Son fils est joué par Bernard Menez, sans ses jolies poupées, et il faut dire que leur rencontre a quelque chose de l'ordre de l'improbable, mais qui peut être parfois amusante, à l'image de la scène de l'essayage des cercueils devant un vendeur consterné par les demandes de Dracula qui lui dit que c'est pour son fils, et qu'il l'essaie comme on teste un lit. A noter aussi la présence de Gérard Jugnot dans deux scènes où il joue le patron raciste de Menez.
Mais le film souffre encore et toujours de cette absence de mise en scène de Molinaro, ainsi que le jeu atrocement mauvais de Marie-Hélène Breillat (alors épouse du réalisateur), pour qui Ferdinanad va en mordre. Reste quelques beaux plans de Paris ainsi que de moments épars d'humour, mais ça reste assez poussif.