Batman : The very dark knight
L'intro et la présentation de l'univers mettent tout de suite l'eau à la bouche, le château romanesque de Dracula siégeant au milieu des massifs sombres de Transylvanie installe l'ambiance parfaite.
L'histoire est un mélange habile des divers références qui ont forgé le mythe, la trame première est basée sur le personnage originel de Vlad Tepes qui doit défendre son royaume et la chrétienté devant l'avancée des Turcs. Se greffe à ça deux dilemmes qui vont faire basculer les choses vers le fantastique, d'abord le choix de la soumission ou de la résistance face au sultan qui va à son tour amener à un autre choix cornélien, ou plutôt un pacte avec le diable pour s'assurer de la puissance nécessaire à l'accomplissement de son combat.
Le scénario joue ensuite sur les différents codes du film de vampire sans pour autant être rébarbatif, l'allergie à l'argent par exemple est bien exploitée jusque dans sa symbolique et sa relation avec le héros. La fin du film est assez surprenante en piochant chez Bram Stoker un élément de l'intrigue.
Le casting est intéressant, Luke Evans était sans doute un meilleur choix que Sam Worthington et les seconds rôles sont rafraîchissants avec en prime Charles Dance en mystérieux cliffhanger.