"Afin de protéger son pays d'un dictateur fou bien décidé à tuer son peuple, un homme décide d'endurer l'impossible, auprès d'un mentor avec un accent rigolo. Il devient ainsi le tout premier super-soldat !

Malheureusement, suite à une séparation compromettante avec sa petite amie à la fin du film, il se retrouve prisonnier dans le temps, attendant son heure afin de faire partie d'une équipe de charmants trublions modernes." (du moins c'est ce que Universal Pictures a cru pouvoir faire en entamant ses remakes de Frankenstein, de la Momie ou du Loup-Garou) (Oui le Monsters Cinematic Universe ... MCU peut être ?)


Cela vous rappelle quelque chose ? L'histoire d'un gringalet de Marvel peut être ? Outrepassé cette fâcheuse ressemblance, le film demeure néanmoins epic et distrayant. Bien qu'empêtré dans les codes du genre et la volonté de plaire à un vaste public (parce que chez Universal on aime les films mais on aime surtout l'argent), Dracula Untold se démarque par une réécriture originale du personnage de Bram Stocker, se focalisant sur l'origin story de notre ami dentu. Luke Evans incarne un Dracula plausible et attachant, tellement sympathique que l'on pardonnera au papa d'Iron Man (si si c'est bien Dominic Cooper qui joue Mehmet (il partait mal dans la vie celui-là d'ailleurs... Mehmet)) d'incarner un méchant ayant comme principale caractéristique ... d'être méchant ?
En somme : Le scénario ? Mmmouais...
Là où Dracula Untold attire l'attention, c'est par la qualité de son image. C'est beau, c'est sobre, c'est cool, et on prend plaisir à (re)découvrir les pouvoirs de Vlad (notamment durant les scènes de batailles où des pluies de chauves-souris s’abattent sur les troupes de Mehmet (oui j'ai ris en apprenant son nom)) dans un décor jouant avec élégance de la lumière et de l'ombre. Les costumes sont beaux, soignés et apporte à l'oeuvre une vraie crédibilité dans la mise en place de son univers (mention spécial à l'armure de Vlad).
En gros : L'image ? Jolie.
La musique ... Que dire ? Vous l'avez aimé dans Hunger Games, vous l'avez redécouvert sous sa forme originale dans Pixels, vous l'avez écouté en boucle dans la bande annonce d'assassin's creed unity ? Lorde est de retour... Encore ! On aime ou on aime pas mais il faut changer un peu les gars ! Pour le reste il y rien de bien folichon.
En bref : La musique ? On la connaissait déja.
Se distinguer dans la longue liste d’adaptation du personnage de Bram Stocker n'est pas mince affaire face à des réalisateurs comme Coppola ou encore Wilhelm Murnau. Dracula Untold se fait malgré tout une place de choix dans la mythologie du personnage de par son caractère epic et époustouflant. Reste à savoir si le film transcendera les goûts du public du XXIème siècle, avide d'origin story et de chevalier noir.

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le 7 janv. 2016

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