Le titre original ne ment pas : ce Dracula moderne pratique des rites sataniques, destinés à faire de lui le maître du monde (ou à l'anéantir...). Pourquoi pas, d'aillleurs, mais c'est un peu étranger tout de même à la "mythologie" des personnages créés par Bram Stoker, et si souvent interprétés (chez la Hammer) par Cushing et Lee (ça sera le dernier film de leur série de Dracula).
L'idée de Dracula qui se dissimule sous l'identité d'un chef d'entreprise qui vit retiré façon Howard Hughes et qui manipule diverses personnalités n'est pas mauvaise, mais elle ne mène nulle part (ou presque) : l'idée du projet maléfique à contrer en moins de deux jours tourne un peu en eau de boudin à la fin et la résolution est un peu bâclée. Par contre, à côté des scènes de satanisme (pour se conformer à la mode de l'époque ?) on retrouve des femmes vampires conformes à la tradition.
Le film se présente plus ou moins comme une suite de Dracula 73 . On y retrouve le personnage de la petite-fille de Van Helsing, mais elle n'est pas interprétée par la même actrice.