Le cas Méha Méha
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Malgré mon amour indéfectible pour Sangoku et sa bande, je n’ai pas regardé l’arc Super ni les derniers films en date, probablement refroidi par l’exploitation mercantile de cette saga mythique qui a bercé mon enfance ou alors peut-être étais- je simplement devenu un vieux con….
Bref, toujours est-il que l’annonce de ce nouveau long-métrage ne m’a fait ni chaud ni froid d’autant que je ne voyais pas l’utilité de rebooter le mythique Broly et d’en faire un personnage canon. C’était sans compter sur les trailers qui ont titillé ma curiosité, notamment de part la qualité de l’animation.
Après avoir découvert le métrage dans une salle de cinéma chauffée à blanc et remplie de fanatiques de DBZ, je peux à présent vous dire que oui, j’étais bien devenu un vieux con et qu’il est temps pour moi de faire mon mea culpa !
En effet, même si je garderai toujours un faible pour l’Histoire de Trunks (l’OAV la mieux écrite à mon humble avis), Badack : Le père de Sangoku et autres 100 000 guerriers de métal, force est de constater que ce nouveau Broly est LE film DBZ dont tous les fans rêvaient !
Cela tient principalement à deux choses : d’abord, il y a un bon scénario signé Toriyama qui parvient à faire du neuf avec une mythologie vieille de plus de plus de 20 piges.
A ce titre, toute l’introduction sur la planète Végéta avec la réécriture de l’histoire tragique de nos héros et du peuple Saiyen fonctionne du feu de dieu !
Il en va de même pour le traitement du super guerrier légendaire qui passe du statut de psychopathe sanguinaire à celui de miroir de Goku et de Végéta. De plus, Toriyama joue avec son univers et se permet quelques innovations bienvenues comme donner de la personnalité à des protagonistes qui n’en avait aucune auparavant (cf.les sous-fifres de Freezer). Enfin, si le film donne régulièrement dans le fan service, il le fait intelligemment et les multiples références au reste de la saga ont toutes du sens et s’avèrent cohérentes. Au final, l’écriture mérite donc d’être saluée et on pardonnera sans soucis les saillies humoristiques un peu lourdingues typiquement japonaises.
Toutefois, la cerise sur le gâteau, ce sont bel et bien ces putains de bastons homériques qui vous colleront des frissons ! C’est simple : les fights du métrage ENTERRENT littéralement tout ce que la série a pu produire jusqu’à ce jour (oui, même le final du combat contre Jiren c’est du pipi de chat à côté…).
Mieux, le travail d’animation prodigieux effectué sur cet opus impose de nouveau standards (ça va sévèrement piquer de revoir les vieux épisodes après ça !) et lui permet de mettre à l’amende tranquilou certaines productions nippones ou occidentales récentes.
On sent bien que la Toëi n’avait jamais mis autant de moyens sur un film DBZ, permettant ainsi aux animateurs de se lâcher et de proposer un spectacle dantesque : utilisation brillante de la 3D, travail spectaculaire sur les impact, effets visuels audacieux voir franchement expérimentaux (cette baston en vue subjective…), palette de couleur infinie, feu d’artifice pyrotechnique…. On en prend plein la tronche et la castagne justifie à elle seule le déplacement !
Cette réalisation de très haute volée achève de transformer le film en une Madeleine de Proust qui réveillera le petit garçon avide de duels épiques et de destruction massive enfoui en vous.
Dragon Ball Super : Broly est un classique et un must see pour tout fan de DBZ qui se respecte ! Le film de Tatsuya Nagamine m’a rappelé pourquoi j’aimais Dragon Ball et j’espère sincèrement qu’il y en aura d’autres de cette trempe !
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Créée
le 25 janv. 2019
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