Le Fils Prodige
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le 11 juil. 2019
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En tant que grand fan de l’univers Dragon Ball et plus particulièrement de Dragon Ball Z, il me tenait à cœur de faire cette petite critique sur ce qui est pour moi le meilleur animé /OAV de la série. Dragon Ball Z : Baddack contre Freezer, ou le père de son Goku, est sorti le 17 octobre 1990. Depuis ma plus tendre enfance, cet animé m’a marqué à bien des égards.
Il s’agit d’un prequel à l’animé, puisqu’il se passe juste avant l’arrivée de Goku sur terre.
Notez que, malgré un débat pour savoir si le film canon, c’est-à-dire s’insérant dans la trame principale de Dragon Ball, son Goku est bien envoyé sur terre à la fin de l’animé et y rencontre son futur grand-père adoptif Son Gohan. On ressent, de la part des scénaristes du film, une réellement volonté de lier le tout.
D'emblée, le scénario de l’OAV est très sombre. Son esthétique propre aux animés des années 90 lui confère également un cachet spécial qui accentue une atmosphère fataliste et dramatique telle que je vais vous la présenter.
Le film raconte l’histoire du père de son Goku, Baddack ou Bardock en VF, un saiyan au cœur de pierre qui a pour mission principale de conquérir des planètes en liquidant des populations entières, pour ensuite les revendre. Les saiyans étant des mercenaires sans pitié, à la botte du puissant Freezer. La question de puissance et de dominant/dominé est un élément important ici. C’est justement lors de l’une de ces missions, accompagné de son escouade, que Bardock se fera frapper par le dernier survivant de la planète. Ce coup n’étant pas une attaque, mais un moyen de transmettre un don de pré-connaissance. Ce don est davantage associé à une punition, puisqu’il fera réaliser à Bardock l’avenir funèbre qui lui est réservé à son peuple et lui. Les saiyans sont condamnés à disparaître, car le maître de l’Univers, Freezer, craignant une rébellion de ceux-ci, avait décidé de faire exploser la planète des saiyans, Vegeta. Cela constitue un sacré revers de situation pour les Saiyans.
Bardock s'évanouit suite à cette "attaque". Il se réveille soigné de sa blessure. Entre temps, ses compagnons, repartis à la conquête d'une autre planète sans lui, sont tués par les hommes de Freezer. Bardock, constate à ce moment-là que ses visions étaient bien la réalité future de ce qui allait se passer. Il venge ses compagnons (au passage, je salue l’OST épique qui est pour moi l’une des meilleures de la série) mais est ensuite mis hors de combat par Dodoria, l’homme de main de Freezer.
Il survit à la puissante attaque de Dodoria et retourne, tant bien que mal, grièvement blessé, sur sa planète natale pour tenter d’exhorter la population. Il ne parvient pas à rallier les saiyans à sa cause, ceux-ci le prenant pour un fou. Il se retrouve ainsi seul face à son destin, face à son dernier combat… seul contre l’armée de Freezer et Freezer lui-même qui, il est important de le souligner, avait un pouvoir de loin supérieur à n’importe quel combattant à ce moment-là. Cette situation ne va pas empêcher Bardock de faire tout son possible pour tenter de changer son avenir en faisant appel à toutes ses forces en lui…
Faute de moyens (aucune aide et pas assez puissant…), il n’y parviendra pas, malgré un effort héroïque et sera emporté dans l’explosion de sa planète avec les siens. Mais au moment de rendre son dernier souffle, il aura une ultime vision de son fils, son Goku (Kakarot en saiyan) affrontant Freezer et qui par cela, vengera son père et de surcroît son peuple. Bardock part donc en paix.
La morale de l’histoire, c’est qu’on échappe difficilement à son destin. Mais qu’on peut mettre tous les moyens possibles pour tenter de le changer. En ce sens, plus qu’un excellent OAV, c’est une leçon de vie : même quand tout est contre soi, seul et au plus mal, il faut faire de son mieux pour continuer de se battre.
À voir et revoir sans modération !
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Créée
le 12 nov. 2024
Critique lue 14 fois
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