Dragon Blanc par Jean Dorel
Là réside une des grandes idées du film : prendre une situation archi rebattue et l'amener vers autre chose, comme si le wu xia pian rencontrait le teenage movie. Phénix doit jouer de la musique devant ce Prince qu'elle adore. Non seulement, elle joue de tous les instruments en même temps, mais en plus la musique que l'on entend n'a pas vraiment à voir avec l'opéra chinois, mais plutôt avec la pop. Wilson Yip pousse le gag plus loin : Phénix casse son luth comme une rock star, la foule l'acclame comme dans un concert d'Andy Lau, puis Phénix se jette sur les spectateurs. Il ne s'agit pas à proprement parler d'anachronismes, mais plus de gags dignes de Sacré Graal des Monthy Pythons. D'autres gags suivront avec la vieille Tatie, la vraie Dragon Blanc, qui donnera ses pouvoirs surnaturels à Phénix. Aux spectateurs de les découvrir.