Die Hard meets Conan the Barbarian
Dredd, c'est un peu le Die Hard des temps moderne, mais sans aucune fioriture, avec Conan à la place de McClane.
Des plans hyper efficaces, sans le moindre enrobage ; les quelques passages au ralenti sont justifiés dans le scénario et ne sont surtout pas un gadget visuel. Les scènes d'action sont toutes lisibles sans le moindre besoin d'artifice.
C'est donc un film violent sur la violence, un film dont le héros n'est qu'un porte flingue froid, que son héroïne tente d'humaniser (le film et le héros) en vain (dans les deux cas).
Ce qui choque le plus dans ce film, c'est un élément qui aurait du s'y retrouver, une réflexion sur le totalitarisme ; difficile de dire si le film en serait grandi, l'absence totale de message politique (la violence légitime des juges n'est pas non plus glorifiée) est un propos très fort de ce film.