You keep me under your spell ...
Que dire... Je ne m'attendais vraiment pas à aimer ce film et pourtant je me suis littéralement sentie envoûtée, hypnotisée, charmée, subjuguée... Je pourrais mettre des tas de synonymes ! J'sais pas, Drive ne m'a vraiment pas laissé indifférente, il a provoqué des trucs en moi au point que 2-3 jours après mon premier visionnage je l'ai revu aussitôt ! Chose qui arrive très rarement en général.
On me l'avait présenté de beaucoup de façons différentes : certains m'avaient dit qu'il était bien mais qu'ils ne s'étaient pas attendu à ça, d'autres que ce film était chiant parce qu'il ne se passait pas grande chose, et la plupart de mes potes avaient adoré, sans compter les critiques unanimes de la part des journalistes et autres professionnels du cinéma. Et puis quand je vois la moyenne du film sur SC, ça reste assez impressionnant. Moi bizarrement, j'avais comme d'habitude un train de retard sur le phénomène mais je voyais bien que Drive ne laissait vraisemblablement personne indifférent et qu'il avait provoqué une sorte de petit raz-de-marée. J'avais été surprise aussi par le phénomène Kavinsky, se faisant connaître du commun des mortels grâce à son mystique "Nightcall", devenant un tube. Il fallait bien que je le vois un jour ou l'autre du coup. Mal réparé.
Je vais surement répéter ce que beaucoup d'autres ont déjà dit avant moi mais... Waouh quoi, ce film est une bombe atomique d'esthétisme et de beauté visuelle. Cette scène d'intro captivante, ce générique d'entrée de ouf malade : prises de vue de L.A. la nuit, Kavinsky en fond sonore, police d'écriture rose... Je me crois dans le jeu "Grand Theft Auto : Vice City", trippant. Le charme opère direct. Comme disait Lorie : "Tu m'as ensorceléééééééééé". (putain, comment j'ai pu penser à cette merde, je mériterais de me faire fouetter avec des orties pour la peine). Sans compter cette photographie et ces plans à tomber par terre, cette manière de filmer sublime, cette B.O. de malade mental. Voilà je craque.
Mais le mieux dans tout ça reste évidemment Ryan. Ah mon cher Ryan... Si tu savais combien de fois j'ai eu subitement l'envie furieuse que tu me plaques contre un mur dans une ruelle de Los Angeles, toi et moi, nous embrassant fougueusement... Ou que tu m'emmènes en ballade je ne sais où dans ta voiture, cheveux au vent... Tu n'es peut-être pas très loquace mon cher Ryan, mais putain, qu'est-ce que tu respires la sexytude ! Tu transpires le mâle rebelle et mystérieux par tous les pores de ta peau... Ta classe dans ce film n'a aucun égal... Ton regard bleu-gris me fait fondre, ton petit sourire timide me fait craquer... Alala Ryan, tu crèves littéralement l'écran. Tu es parfait Ryan.
Et puis ce baiser dans l'ascenseur... Une des plus belles scènes de cinéma que j'ai pu voir dans ma vie et je pèse mes mots ! Aussi éphémère qu'il semble interminable. Le temps s'arrête quelques secondes. Moment de poésie et de magie pure. Cette lumière à couper le souffle, cette musique qui te donne l'impression de flotter dans les nuages... On voudrait qu'il ne s'arrête jamais, qu'il dure éternellement... Bref, on pourrait trouver beaucoup de défauts à Drive, on pourrait le trouver inintéressant, mais Drive est un film comme on en voit peu de nos jours : simple, mais efficace.
PS : D'ailleurs, je crois que j'vais le revoir bientôt ce film, et même que je sens bien que je vais lui mettre 9/10 et même que je sens bien aussi que j'vais le mettre dans mon top 10 ! Oué j'suis comme ça moi, peur de rien !
PPS : Et voilà, c'est fait.