Un journaliste sportif italien rejoint, en Australie, un cousin qui dirige un journal, la Secunda Madre (L'Australie terre d'accueil, vue comme une Deuxième mère). A l’arrivée, le cousin a disparu avec l'argent, et le journal a mis la clé sous la porte. Pour survivre, le « rital » travaille dans le bâtiment, creuse des tranchées, prépare le béton... mais va aussi trouver l'amour.
Film de "propagande" magnifiant l'Australie terre d'accueil aux migrants prêts à se retrousser les manches, pour se faire une place au soleil. Où il est démontré que même si l'on ne parle pas la langue et que l'on n'a pas le sou, on peut ici, avec de la bonne volonté, faire son trou, gagner l'estime d'une bande de copains déjantés et trouver l'amour de la fille d'un magnat de l'immobilier. C'est un étonnant mélange de gags un peu lourds et de légèreté/fraîcheur de l'esprit sixties. Le rythme est inégal, le scénario fonctionne souvent comme une suite de sketchs; c'est plaisant mais vraiment pas un chef d'œuvre. Intéressant de découvrir l'atmosphère de Sidney et de l'Australie des 60's, ses scènes à la plage, ses grosses vagues, ses scènes de viriles amitiés largement arrosées à la bière.