Le titre provient d’une citation de l’écrivain et psychiatre Franz Fanon (1925-1961) dans son livre « Peau noire, masques noirs » (1952) : « je suis une goutte de soleil sur Terre ». Il s’agit d’un film, en noir et blanc, au scénario minimaliste qui aurait pu faire l’objet d’un documentaire : pour gagner un pari, April, prostituée travaillant près de l’hôtel Radisson à Tbilissi, près des rives de la Koura, aborde un Nigérian, Dijé, qui travaille pour un boucher et arrivé par erreur en Géorgie alors qu’il souhaitait aller en Georgie aux Etats-Unis (sic). Malgré les 67 mn, le film parait long car il ne se passe pas grand-chose, à part montrer le quotidien des prostituées et des migrants africains, victimes de racisme, le tout dans un contexte de 25 femmes retrouvées mortes dans la ville depuis le début de l’année. La 1ère scène est une partie de football nocturne entre Africains sous un orage. Le pompon est obtenu avec l’avant dernière scène : April, prépare un café, s’assoit à sa table où la rejoint Dijé. Long plan moyen fixe, suivi d’une image où le café bout et déborde…