DSK, Hollande, etc. par Ciné Water
Dernier film en date, montage non terminé à l'heure qu'il est et proposé en vision gratuite sur le site de Pierre Carles en espérant des dons pour la diffusion sur grand écran.
Retour à un sujet qu'il affectionne, les connivences.
On y apprend de mots de journalistes ou d'analystes qu'un quinquennat c'est assez ennuyeux, les décisions qui sont prises, les lois, tout cela n'est guère intérressant. Du coup on attend de pied ferme les prochaines élections en les préparant un rien à l'avance, juste de deux ans.
"Si ça ne durait que 3 ans au lieu de 5 on passerait directement d'une présidentielle à une autre présidentielle."
Il y a deux ans on voyait le second tour déjà entre l'éternel affrontement gauche/droite. D'un côté président Sarkozy, de l'autre DSK. On était encore loin des problèmes de ce dernier.
Canal + faisait même un documentaire sur la vie de Strauss Kahn aux USA où il est décrit d'une manière plus que positive comme les échos qu'on avait du FMI.
Maurice Szafran (PDG de Marianne) déclare, croyant la caméra éteinte, que DSK suivi d'Hollande ont été des candidats de la presse. Plus précisément que Strauss Kahn a été soutenu pour des raisons idéologiques. Les éditorialistes étant plutôt de droite, considéraient - selon Szafran (toujours en off) - que DSK représentait une gauche qui leur convenait. Hollande, lui, était un "gars qu'ils aimaient depuis longtemps". Ajoutant "c'est un type sympathique, cultivé, drôle". Je n'en doute pas.
On parle du côté dédaigneux ou un minimum hautain qu'on pas mal de journalistes face aux candidats qui ne risquent pas de toucher les marches du premier tour. François Ruffin (Fakir, le Monde diplomatique) compare Michel Denisot, présentateur du Grand journal sur Canal + à un patron de bistrot, content de revoir ses bons clients, mais, ayant tendance à être désagréable avec les nouveaux qui osent les critiquer.
Pourquoi un candidat ne pourrait avoir de bonnes idées alors qu'il n'a aucune chance d'être élu ? Pourquoi ne pas le traiter comme un invité, qu'il devrait de base être, en discutant de ses avis ?
Je remarque aussi que de mon côté face aux médias j'ai tendance à penser de la même façon.
Ainsi je peux rire des blagues à l'encontre d'Eva Joly et ne pas lui accorder d'importance, mais au fond que dit-elle ?
Je me marre en tout cas assez bien en regardant des J-M Apathie ou autres Nicolas Demorand persuadés qu'ils peuvent parler librement de leurs véritables opinions devant le ou la journaliste - trop connu Pierre Carles prend deux assistants - un ou une "petit(e) con(ne) de Belge" comme moi.
Ci joint un article du nouvel observateur sur le sujet :
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/540719-dsk-hollande-etc-pierre-carles-interroge-la-pluralite-des-medias.html