Das Rheingold

Avec un titre pareil, pas de doute, c'est du Auguste Le Breton dans le texte, c'est forcé, d'abord c'est lui qui a déposé ce nom là, "rififi", faut pas chercher ailleurs, c'est du tout cuit, ça va baragouiner de l'argot pendant une heure et demie et c'est pas la présence de Gabin qui risque de me donner tort...

Moi j'aime beaucoup Denys de La Patellière, alors je suis confiant, mais qu'est ce que vous voulez, quand ça ne fonctionne pas, ça ne fonctionne pas...

C'est un gros machin à l'international, un peu fatigué, avec les stars qui vont avec, Gert Frobe pour les Teutons trafiquants d'or, George Raft et sa pièce de monnaie pour les gangsters ricains et donc notre Jeannot national pour valider le titre... Ca fait visiter le Londres et le Tokyo des 60's aussi, il y en a pour tous les goûts...

Ca fait du trafic un peu partout, il y a des super-flics qui font aussi dans l'international, ce qui remet notre brave Daniel Ceccaldi à sa place habituelle de commissaire franchouillard... Il y a même un vague héros, Claudio Brook, le briton bellâtre de la Grande Vadrouille, mais on va dire que son charisme de bulot farci n'est pas fait pour aider l'immersion dans une histoire franchement bancale...

Ca va un peu dans tous les sens, on sent bien que Gabin fait pencher l'histoire sur lui, mais en même temps son rôle est relativement antipathique, ce qui ne suffit pas à donner au film l'intérêt minimum exigé, mais ça se suit poliment tout de même, sans passion superflue non plus...