Moralité ? Bah... Je ne sais pas trop en fait. Faites attention aux camions sur les petites routes ?
À lire le synopsis, difficile de ne pas se demander comment raconter une telle histoire sans lasser, sans se répéter ou tout simplement sans tourner en rond (point). Le film dure une heure trente tout de même !
Cependant, toute crainte est injustifiée.
Dans « Duel », la tension est omniprésente, et ce même s’il ne se passe finalement pas grand-chose. Pour une des premières incursions du monsieur dans le septième art, « Duel » est agréable car maintient un niveau égal tout du long de sa durée.
À film choc, Spielberg mise sur une réalisation audacieuse. Quelques plans inclinés collant au plus près des véhicules humanisent les machines, et renforcent la peur ressentie.
Il y a beaucoup de dialogues, le spectateur a accès aux pensées du héros, mais jamais les répliques ne semblent inutiles. La moustache de Dennis Weaver ainsi que la voix-off de l’acteur manquent parfois de crédibilité.
En fait, plus que le fade héros, ce qui fait la force de ce film choc, c’est le camion et son mystérieux conducteur. Anonyme, celui-ci est réellement effrayant. Il est totalement indéchiffrable, ce qui fait de lui l’un des pires antagonistes du septième art.
Glaçant !