Après un premier opus qui a cartonné notamment du a la disparition des films en costume au japon, en effet de 1945 a 49 pendant l'occupation américaine, et bien l'oncle Sam a tout simplement pris le contrôle de l'industrie cinématographique nippone, donc adieu les films de sabres, l'honneur, le bushido tout ca et bonjour les films mettant en valeur l'occident, imaginé le massacre de la vf de Digimon ou Hokuto No Ken mais dans le cahier des charges lui meme du pays, et une fois la gestapo du cinéma envolé bien sur que le moindre film avec un sabreur en kimono rameuté foule.
C'est donc 1 ans après le précédent volet que déboule Duel à Ichijoji, meme équipe, meme scénariste ayant toujours comme base le roman de Yoshikawa ,meme réalisateur on est en terrain connu.
Le film ce déroule pile la ou le précédent nous a laissé, Takezo est enfin Miyamoto Musashi partis en quête initiatique pour perfectionné son art et sa philosophie étant déjà un monstre de puissance, et comme je l'avais dis dans ma critique du 1er film on a la enfin LE Musashi de la légende loin de la boule de nerfs du précédent volet et plus proche des héros de chanbara qu'on a l'habitude de voir et meme interprété par Toshiro Mifune, et surtout lors des climax des combats il dégaine enfin deux armes blanches, ca y est le personnage est iconisé et voir cet image a l'écran ca fait plaisir.
Ce second opus arrive donc a la période mouvementé de Musashi ou il a accumulé les exploits, comme le duel face a Shishido qui ouvre le film, ses nombreux déboires avec le clan Yoshioka, les début de ses relations rivales avec Kojiro Sasaki, des évènements ayant réellement eu lieu mais bien sur romancé pour ne pas finir comme dans la réalité avec Musashi qui tue un enfant de 12 ans actuel chef du clan Yoshioka, marquant sa victoire sur ce dernier (et je dis ca alors que j'aurais adoré le voir en image), en résulte un film beaucoup plus riche en péripétie et donc en développement de personnage, entre Musashi qui apprend a devenir "le samouraïs ultime" et a ce débarrasser de sa colère mais qui est encore attaché a Otsu en tant que Takezo, Otsu justement qui en pince toujours pour Musashi et qui n'hésitera pas a partir avec lui, je suis meme assez content et satisfait de comment ce developpe la romance qui est non seulement touchante mais apporte avec elle énormément de drame, Tamahachi toujours aussi blasé de sa vie actuel et qui enchainera les moment de lâcheté jusqu'à ce laisser convaincre par sa mere de tuer Musashi et Otsu, l'enfant Jotaro (et en tant que fan de Jojo's Bizarre Adventure j'aimais déjà ce personnage) qui va suivre le prêtre Takuan, Kojiro qui espionnera les fait de Musashi et sera vite fasciné par ce dernier, on est vraiment passé au stade au dessus en terme de narration.
La réalisation quant a elle est dans la droite lignée du précédent film, encore une fois les décor naturel sont très beau et varié on est violemment dépaysé, le film est bien rythmé et heureusement vu le nombre de personnages, il y a meme quelque effets de réalisation surprenant comme vers la fin du film ou l'on vois les différents moines et autre personnage ayant donner des conseils a Musashi, en surimpression en blanc alors que le cadre vire au rouge, les combats sont toujours réaliste sans bruitage ou effusions de sang et meme si on est toujours sur des combats en surnombre on a enfin des duels a 1 contre 1, et la ou ca m'a fait plaisir c'est le duel d'intro ou Shishido est armé non pas d'un katana mais d'un Kusari-Fundo ses fameuses faux enchainé a un poids, de mémoire c'est la premiere fois que je voit ses armes utilisé en prise de vue réel et la aussi ca m'a fait bien plaisir, et tant que je parle des duels j'avoue que la conclusion du duel final a une tout autre saveur quand on connais le Bushido, car oui Musashi épargne Seijuro suite au conseils des différents moines ce qui est en sois une avancée positif de son évolution, mais un samouraïs battu en combat perd son honneur et dois pour le retrouver subir une decapitation ou s'infliger un seppuku, une fois qu'on sais ca et étant donné qu'on ne voit pas Seijuro ce seppuku, j'en conclu que Musashi l'a laissé minable au sol dans son déshonneur.
Le casting est toujours au top que ce sois les anciens ou les nouveau venue, et j'avoue que Koji Tsuruta en Sasaki Kojiro m'a particulièrement marqué notamment physiquement, je sais pas si c'est fait exprès mais ses yeux on une forme très proche des peintures traditionnelles japonais ou Ukiyo-e, ca lui donne un visage assez marquant.
Ce second opus est pour le moment le meilleur épisode, plus fouillis scénaristiquement et en plein dans ce qui a rendu Musashi célèbre, a voir si la conclusion sera digne de ce que Inagaki et ses équipes on construit jusque la.