Soyons honnêtes : les films familiaux, cela a aussi ses avantages. On ne se prend pas la tête, les paysages sont souvent magnifiques et si vous aimez les animaux, vous serez un minimum concernés. « Duma » n'échappe pas à la règle, et comme c'est Carroll Ballard qui est derrière la caméra, on a en plus droit à une très belle photo. Reste que le message est quand même bien lourd, tandis que les différents rebondissements ne sont qu'à moitié excitants. De plus, si les personnages se voulaient complexes, c'est raté.
En définitive, on a surtout droit à une bonne leçon de vie à l'américaine, à base d'entraide, de tolérance et d'ode plus ou moins appuyée à la famille. On peut trouver cela touchant, mais cela m'a surtout agacé à plusieurs reprises, les adultes étant trop souvent laissés de côté dans cette histoire gentillette. Reste le plaisir d'un dépaysement total, la confirmation que le guépard est une créature fascinante et de ne pas s'être trop ennuyé, mais de la part du réalisateur de « L'Envolée sauvage », on pouvait espérer mieux.