Dès les premières minutes du film, c'est une claque visuelle et auditive. On est porté par la musique, signée Hans Zimmer, autant que par les images très contemplatives. Le cinéma d'auteur n'est pas loin et on comprend aisément pourquoi le film a fait l'objet d'une sélection hors concours à la célèbre Mostra de Venise.
Le contraste entre Arrakis, la planète désertique, et Caladan, monde où l'eau est partout présente est saisissant, on en viendrait presque à souffrir de la soif. Contrairement à l'adaptation de Lynch, celle-ci profite d'être en deux parties pour aller dans les détails et développer l'intrigue politique qui est au cœur du roman. Les relations entre les personnages ainsi que l'évolution de certains ont bénéficié également de ce découpage.
Je tiens à saluer la performance de Timothée Chalamet qui, durant les dernières minutes du film, laisse poindre le destin de Paul en tant qu'empereur tyrannique de l'univers par de subtils regards et sourires.
Petit bémol tout de même pour certains éléments non abordés pour l'instant, dont l'origine familiale de Jessica et le personnage de Feyd-Rautha qui est absent de cette première partie.
Un casting éblouissant et une musique qui ajoute au côté mystique de l'œuvre.
À quand la suite ?