Aussi mauvais et fadasse que le premier, c'est simple, si je n'avais pas été en ma possession d'un ticket gratuit je ne m'y serais pas risqué, 12 balles mmpff ils sont malades dans leurs têtes.
Alors on peut toujours espérer....j'ai espéré.....j'ai espéré.......jusqu'à ce que le film me sorte au bout d'une demi heure.
Je me suis investi pourtant, au point de revoir le premier mais non, Denis n'a aucune qualité cachée que j'aurais loupé tout est là, sous nos yeux, il est juste mauvais.
Je suis toujours abasourdis par son incapacité à créer une continuité cinématographique, lier et préparer ses plans afin de leur donner tout l'impact qu'ils renferment, où au moins une miette...... Mais, l'autre n'a aucune idée de la valeur à donner à chacun, faisant durer des plans qu'il devrait couper et coupant ce qu'il devrait laisser exister et qui auraient donnés au film, un peu du souffle et de l'ampleur qu'il mérite.
Au lieu de ça, Denis passe son temps à filmer de jolies images et à la fin te fais un diaporama best of de ses vacances.
Les personnages n'en parlons pas, pourtant je ne fais pas parti de ceux dérangés par le choix de Chalamet dans le rôle de Paul Atréide, les acteurs n'en sont juste pas, ils sont des mannequins au service de Denis qui s'évertue à réaliser et là je sort la critique facile mais tellement illustrative de ce qu'il a commit, s'évertue à réaliser un pub pour parfum de TROIS PUTAINS D'HEURES.
Sérieusement tout y est, les belles gueules, les ralentis, la forme "stylée" et des trucs sortants de nulle part, a ça oui, il y en a un buffet.
Des choix scénaristiques, des actions, des sauts dans le temps à la fois incompréhensibles et injustifiables, qui sortent de nulle part et ne vont nulle part, je suis sorti du film au bout d'une trentaine de minutes comme dis, à ce moment qui illustre bien mon propos, moment, clé il faut le dire à la fois pour le personnage et l'empathie du spectateur dans son rapport à cet univers, au déroulement futur, ce moment où Paul doit passer une épreuve de survie dans le désert.
Le potentiel de ce segment que l'on ne verra jamais, car oui le plan suivant est une attaque de moissonneuse sortant de nulle part justement, le potentiel de se segment est formidable concernant la contemplation, le mystique, le souffle, le ressenti de l'austérité absolue de cette planète envers un petit individu qui seul au milieu de ce grand désert se révèlerait à lui-même...... mais Denis n'est pas David Lean et n'aurait de toute manière pas été capable de le filmer au minima correctement.
Pourtant ce segment aurait constitué une fondation de roc pour se second volet qui du coup, ne tient sur rien.
Autre chose qui m'a fait lever le sourcil est l'absence de traitement de la foi et du fanatisme. Pour Denis il semble que cela se limite à brailler en coeur le nom du messie comme des débiles.
Tout est aplati au même niveau hormis la musique qui, en parlant de critique facile, est et est utilisée de manière pachydermique, une chance d'avoir vu le film dans une salle normale et pas dans une salle imax ou autre.
Sérieusement petit aparté sur le son dans ces salles, c'est quoi le projet, rendre sourd et gâcher le visionnage du film, 20 balles ! Pour info le son à fond n'améliore pas la qualité du film, comme si gueuler aux oreilles allait rendre plus pertinent un argumentaire. J'ai encore le souvenir d'avoir vu Godzilla Minus One dans ces conditions, horrible, ça me sortait du film à chaque fois.
Donc merci aux exploitants de ne pas tous nous considérer comme des handicapés, nos oreilles apprécieront.
Bref, je n'ai aucune idée de ce que Denis à voulu faire avec ce diptyque bientôt tripte, il n'a aucun parti pris ou point de vue à part la peur de se mouiller, cela conviendra aux gens considérants Nolan et Kubrick comme équivalents.
Personnellement, cette absence de poésie des sables ne fait que renforcer mon amour pour Lawrence d'Arabie et mon admiration pour David Lean, comme génie absolue de la mise en scène et du cinéma.