Une suite toujours aussi épique et visuellement soignée. Jamais deux sans trois !

Après s’être essayé à la SF, de façon convaincante (Premier Contact -2016) ou décevante (Blade Runner 2049 - 2017), on n’imaginait pas Denis Villeneuve aux commandes de l’adaptation de l’oeuvre phare de Frank Herbert, réputé inadaptable. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque l’on a découvert la première partie (2021), un voyage à la fois complexe et fascinant.

3 ans plus tard, le réalisateur québécois est de retour pour notre plus grand plaisir, cette fresque épique à encore tant de choses à nous raconter. Si vous avez aimé le premier opus, vous ne serez pas déçu et encore moins dépaysé, puisque l’on retrouve toute la distribution d’origine (à quelques détails près), ainsi qu’une pléiade de seconds rôles (dont certains devront se satisfaire d’une courte apparition). Des nouveaux visages qui ne laissent pas de marbre et en imposent face à une distribution déjà grandiloquente (mention spéciale à Austin Butler & Christopher Walken).

Pendant 2h45, on se laisse prendre au jeu avec une rare aisance, le voyage est toujours aussi beau et certaines scènes épiques sont à couper le souffle. Les dunes à perte de vue, les vers de sable géants (aussi appelés "Shai-Hulud"), les ornithoptères qui tournoient dans le ciel et les scènes d’assauts, entre foi et fanatisme, on ne boude pas notre plaisir et on a clairement pas le temps de s’ennuyer.

Alors certes, effectivement, le film peut paraître un peu long et aurait gagné à être raccourci, surtout quand les scènes contemplatives sont aussi nombreuses (et que le schéma narratif, par bien des aspects, s’inspire de ce qui a déjà été vu et revu). Mais la beauté visuelle du film prend largement le dessus et le score composé par Hans Zimmer fait toujours son petit effet. Et bien évidemment, l’ensemble du casting, aussi hétéroclite soit-il, est lui aussi une belle réussite.

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