Le film raconte l'histoire de la vaste évacuation des troupes alliées des plages de Dunkerque en mai 1940 sous les bombardements allemands.
Christopher Nolan c'est tout simplement inception, the dark knight, memento, interstellar ou encore following. Un réalisateur de renom avec un style qui lui est propre. Son cinema repose avant tout sur la psychologie de ses personnages, et une réelle prise de liberté dans la temporalité de ses œuvres.
Nolan s'attaque à un genre nouveau pour lui, et à la fois important pour moi. J'étais donc vraiment impatient à tel point que Dunkerque fut le film que j'attendais le plus en 2017.
Autant le dire dés le début, ce film est une réussite qui m'a scotché tout le long au fond de mon siège.
Une fois de plus, Christopher Nolan a joué avec sa narration en la fractionnant et en essayant de fuir la linéarité en entremêlant trois récits qui finissent par se répondre. C'est un risque, notamment du point de vue émotionnel car le spectateur peut se sentir éloigné des principaux personnages, mais c'est finalement un risque réussi dans le sens où Nolan a décidé de nous plonger particulièrement dans l'ambiance de cette évacuation.
Aucune interprétation ne se hisse au-dessus des autres d'ailleurs et les dialogues sont rares, seulement rythmés par les rafales, les bombes et la musique qui installent une ambiance pesante et stressante. D'ailleurs le rythme est une fois de plus géré avec génie.
En jouant avec 3 récits différents, Nolan nous garanti un rythme soutenu. De plus la patte d'Hans zimmer correspond parfaitement à ce que Nolan souhaite transmettre avec Dunkerque. Une bande son toujours sous tension entre coupé de bombe et de cris. Un film qui finalement en devient sensorielle.
Visuellement, c’est propre. Christopher Nolan a mis en images avec virtuosité les combats aériens, et la vision des pilotes. Quelques plans séquences admirables, et certain plan des scènes de guerre absorbants.
Amateur de film de guerre, Nolan en apporte un autre style, une autre vision et c'est bien pour ça que j'apprécie ce réalisateur.
Un film à consommer, sans modération.