Toujours difficile d'écrire une critique sur un film de Christopher Nolan tant ma Nolanmania augmente à chaque fois. Dunkerque n'échappe pas à la règle.
C'est une belle surprise de découvrir que Nolan ajoute une nouvelle ligne à ses talents : le film de guerre, le film historique. Pas de boucherie, pas de sang pour lui mais un suspense grandissant. La peur, le stress, la panique ressentis par les soldats sont communiqués au spectateur. Il y a peu de dialogue et en même temps, cela n'aurait servit à rien. Les regards puissants (apeurés, perdus) des soldats suffisent. Les silences et la musique de Zimmer magnifient le tout.
Une fois de plus, Nolan joue avec le temps sans jamais nous perdre. Toutes ces histoires ne font qu'une et tout tient la route.
Les Allemands sont absents ? On s'en moque, seules la fuite et la survie nous intéressent.
On voit peu les Français ? Et alors, Nolan n'a jamais prétendu en faire un film-docu, les personnages sont fictifs.
Un seul regret (parce qu'il en faut toujours un) ? Une fin peut être trop héroïque pour deux des personnages, j'aurai préféré ne pas savoir et retrouver cette envie d'espoir que distille d'habitude Christopher Nolan.