Dunkerque est un film qui dit « Voilà à quoi le cinéma peut aussi servir ».
À ressentir, à se tendre, à écarquiller les yeux et se ronger les doigts.
Derrière un puzzle narratif intéressant et sensé au vue du contexte de guerre (rien de tel que l’appui par la répétition), Nolan a réalisé un quasi chef d’œuvre visuel. Et Dieu sait qu’il m’est très difficile d’écrire cela tant je n’aime pas ce réalisateur en temps normal.
Dès les 5 premières minutes, il m’a fallu me rendre à l’évidence que ce que je voyais était exceptionnel, dans le premier sens du terme. Un cadre soigné, un son de pur malade, et de manière générale un traitement de l’image qui crie à chaque plan l’amour du cinéma.
D’un point de vue technique, je n’y connais rien. Tout ce que je peux dire c’est que je ne l’ai pas vu en condition d’IMAX (il aurait fallu le voir en VF sinon, et payer…) mais j’ai déjà vu la différence.
Après, la véracité historique, pour le coup, je m’en suis vite battu l’œil. Seule la tension transpire de ce film où l’ennemi est invisible et le combat pour survivre permanent.
Reste une fin très convenue et décevante avec un drapeau anglais qui flotte en filigrane sur une musique patriotique pour le coup en rien exceptionnelle.
Mais bon sang, quelle claque !