Des singeries qui font rire

En acceptant l'idée que l'on ne va pas voir un chef-d'œuvre du cinéma mais plutôt un film bon marché pour la jeunesse, Dunston nous fait passer un moment agréable, sans prise de tête. L'humour étant enfantin car le public-cible est ces derniers, les adultes ne riront pas à s'en briser une côte, mais souriront souvent si le cœur leur en dit, car Dunston s'évertue à essayer de divertir toute la famille, on le remarque vite tant les gags affluent et les acteurs s'amusent. Tous jouent sans trop de difficultés (bravo aux très jeunes acteurs !) et avec une folie furieuse apparemment contagieuse (il faut voir Jason Alexander et Rupert Everett se battre à coup de fouet de cuisine et de louche ! Ou encore ce même Alexander qui passe avec l'orang-outang Dunston sur la tête en hurlant et en gesticulant derrière des mamies qui ne le voient pas... C'est bête, mais cela marche). Le rythme est soutenu et la bataille finale menée tambour-battant, le fameux orang-outan Dunston est brillant (même meilleur à certains acteurs, si l'on osait être mauvaises langues...), seul le côté très "téléfilm" (pas toujours très crédible, ni clinquant de budget...) nous enthousiasme beaucoup moins. Paul Rubbens (notre cher Pee-wee) et Glenn Shaddix (Jurassic Park) sont aussi parfaits pour les gags "tarte à la crème" qui abondent dans le film. Cela conviendra davantage aux enfants, mais les adultes ne s'ennuieront pas devant Dunston, surtout grâce à la folie régnante par moments ! Frais, très "tarte à la crème", mais plaisant et divertissant.