C'est pas moi, c'est lui !
Ca commence comme un comédie de vacances des années 70. Mais cette entrée en matière un tantinet kitsch et beauf n'est qu'un prétexte à mettre en scène la bêtise, la lubricité, la lâcheté et surtout le racisme ordinaire.
Le casting remplit son rôle à merveille, et l'on croit à chaque personnage, qui ressemble à s'y méprendre à son voisin de palier, de camping ou son collègue de bureau.
Jean Carmet, en monstre banal, donne une monstrueuse envie de donner des coups. Jean-Pierre Marielle est terrible. Il ne reste personne à sauver dans cette galerie de portraits.
Un vrai film choc, très cru, même quarante ans plus tard. Une dénonciation sans détours de la bêtise crasse et de la haine.