Le malaise, le vrai, le malaise. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit quand je pense à Dupont Lajoie, ce patron de bistrot incarné par le fabuleux Jean Carmet campant ce qu'il y a de plus ignoble dans un personnage, ce pauvre d'esprit raciste, lâche et mauvais envers à peu près tout - famille et amis compris - si ce n'est sa propre personne. Une bombe que ce film tourné dans des conditions exécrables et du coup, fascinant de réalisme. On regrettera certaines scènes tournées à la va vite, ça se sent, mais Boisset ne pouvait faire autrement vu le climat de haine et d'intimidations de certains groupuscules d’extrême droite gravitant sur les lieux de tournage. Rappelons que Mohammed Zinet, du fait d'une sévère agression, termina à l'hôpital et ne put finir le tournage....
Le second mot est malaise.