Dying God par Odokatharistis

Je m'attaque à une sortie des dernières années de Neo Publishing avec Dying God, film dans lequel on suit l'enquête d'un flic corrompu sur une série de meurtres de prostituées, meurtres commis par une créature non-humaine au sexe gigantesque laissant de grosses quantités de semence non identifiable dans les corps perforés de ses victimes.

Le film de laisse une forte impression de vide de par son manque flagrant de matière (malgré un pitch de base plutôt banal) mais également par une mise en scène presque inexistante. Que ce soit au niveau de l'acting souvent navrant (on se demande d'ailleurs comment Lance Henriksen s'est retrouvé ici) ou du côté visuel. En effet la photographie est moche, il n'y a probablement que très peu d'éclairages utilisés et seulement sur quelques scènes, puis c'est parfois filmé avec les pieds.

Il y a un peu de femmes torses nus et quelques images trash (une séquence en particulier vers la fin) à se mettre sous la dent heureusement !

Dying God n'est au final qu'un thriller auto-financé assez ennuyant, un peu fantastique avec la révélation de la créature et empruntant légèrement au giallo (côté polar avec meurtres plus ou moins violents, soupçon d'érotisme et une scène hommage où un type ganté de cuir essayera de tuer une prostituée au cran d'arrêt).

Le film est réalisé par Fabrice Lambot, jusqu'à présent sa dernière activité connue après seulement une paire de courts-métrages, et produit par Metaluna Productions: la boîte de Lambot et Jean-Pierre Putters, fondateur de Mad Movies.

J'étais parti sur un 2 ou 3 pour la note mais je pose un 4 pour saluer l'effort et la passion de l'équipe du film qui en parle dans le bonus du DVD (dans lequel Lambot avoue d'ailleurs que l'idée du titre vient d'un morceau de Celtic Frost et rien que ça c'est un point bonus).

Film à réserver aux amateurs de cinéma bis !