Intemporel, intergénérationnel et toujours aussi puissant émotionnellement parlant.

Elliott, un garçon de 10 ans tombe nez à nez avec un extra-terrestre qui semble perdu. Ce dernier est recueilli par le jeune garçon avec qui il va se lier d’amitié. Mais elle sera de courte durée lorsque les autorités en prendront connaissance… Elliott aidé de son frère Michael va tout mettre en œuvre pour que, celui qu’il appelle désormais E.T., puisse retrouver les siens et rentrer chez lui.


Œuvre fondamentale de la Sci-Fi des années 80, Steven Spielberg nous livre ici une fabuleuse histoire, celle d’une amitié hors du commun, entre un jeune garçon et un extra-terrestre. Un film qui continue toujours et encore d’émerveiller, en grande partie grâce à une mise en scène irréprochable, alternant la comédie et le drame, le rire aux larmes. Entrecoupé de séquences culte comme cette envolée à bicyclettes avec la pleine Lune en arrière-plan. Ajouter à cela, un remarquable travail au niveau des animatronics qui parviennent à insuffler une âme dans cette marionnette, une distribution au diapason où Henry Thomas (Elliott) & Drew Barrymore (Gertie) y sont bluffant. Et n’oublions pas l’ingrédient principal, sans quoi le film aurait une toute autre saveur, la somptueuse et enivrante B.O composée par John Williams et qui continue toujours et encore à vous donner des frissons.


S’il fallait trouver quelque chose à redire de ce film, notre regard se tournerait uniquement vers la nouvelle version sortie en 2002, qui a été édulcorée de « sa violence » (remplaçant numériquement les fusils par des talkies-walkies), rajoutant des séquences (comme celle du bain) ou améliorant les effets-spéciaux (alors que c’est tout ce qui faisait la saveur d’un film, sa patine, à savoir son côté désuet lié à la représentation d’E.T. en animatronics, il n’y avait pas besoin d’une version numérique revue & corrigée).


Intemporel, intergénérationnel et toujours aussi puissant émotionnellement parlant, E.T., l'extra-terrestre (1982) fait figure de chef d’œuvre pour toute une génération et semble ne pas subir le poids du temps qui passe.


(critique rédigée en 2011, réactualisée en 2021)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Film vu dans le cadre d’une thématique « Invasion extra-terrestre »

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le 25 févr. 2021

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RENGER

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