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Wow.
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C'est toujours un chef d'œuvre en 2016. La photo n'a pas pris une ride, les rares effets spéciaux ont traversé le temps comme E.T. a traversé l'espace. Certains plans m'ont même fait l'effet d'être de la confiture à des cochons - comment mes enfants de cinq et sept ans peuvent-ils être touchés par le génie de ce réalisateur ? Ce plan d'ensemble sur la ville, qui zoome progressivement, j'en frissonne encore...
Un message d'humanité, de tolérance, on s'y amuse, et on tremble aussi. Les enfants jouent admirablement bien - parmi le meilleur casting de jeunes enfants dont je me souvienne, et comme toujours avec ce réalisateur de génie, la musique suit avec John Williams.
Le scénario nous promène dans un festival d'émotions, on rit de E.T. pendant qu'on s'inquiète pour Elliott, et le final est beau et triste à la fois.
Sans parler des clins d'œil qui savent me toucher, le meilleur fan service du monde, celui qui existe avant même le culte. Un film qui commence sur une partie de Donjons & Dragons, bravo. Et puis Yoda. Pas juste Yoda, non. Yoda et son thème. On est en 1982, rien de tout ça n'est encore définitivement planté au firmament de la culture geek, c'est juste quelque chose dans le temps. Aujourd'hui, c'est parfait. Bon, OK, ça ne fait pas du tout un film, mais c'est tellement jouissif !