Un road-movie en quête de l'anticonformisme, une ode à la liberté et qui dénonce l’intolérance

Easy Rider (1969) c’est avant tout une histoire simple, celle de deux hommes chevauchant leurs Harley-Davidson afin de rejoindre le carnaval de la Nouvelle-Orléans. Mais ce voyage n’est qu’un prétexte pour enchaîner les km sans réel but si ce n’est celui de se sentir libre, de pouvoir errer où ils veulent, de bivouaquer n’importe où au grès des rencontres qu’ils feront sur leur route.


Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, Dennis Hopper dresse ici un pamphlet sur l’Amérique, un véritable manifeste de la contre-culture. Scénarisé avec Peter Fonda, ils ne se doutaient pas un seul instant que leur film marquerait l’Histoire du cinéma en donnant naissance au Nouvel Hollywood (qui s’inspire fortement de la Nouvelle Vague française).


Le scénario est simple mais révèle un message très fort et le twist ending quant à lui aura de quoi en dérouter plus d’un. Un road-movie en quête de l'anticonformisme, une ode à la liberté, à la liberté d’expression et dénonce par la même occasion l’intolérance qui gangrène l’Amérique des années 60.


A la distribution, on retrouve Dennis Hopper dans le rôle titre entouré d’une belle brochette d’acteurs, à savoir Peter Fonda (en acolyte de la route), ainsi que Jack Nicholson (en avocat alcoolique). Un road-movie psychédélique mêlant sexe, drogue & rock. Des répliques savoureuses, des rencontres étonnantes, des paysages qui invitent au voyage et une B.O au diapason, Dennis Hopper marque de son empreinte la "Nouvelle Vague Américaine".


(critique rédigée en 2010, réactualisée en 2020)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Film vu dans le cadre d’une intégrale « Dennis Hopper, réalisateur »

Créée

le 20 déc. 2020

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RENGER

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