Riders out of norm
Where are you from ? It’s hard to say. Inspiré du Fanfaron et jalon originel du Nouvel Hollywood, Easy Rider se caractérise avant tout par sa contestation de tout ancrage, qu’il soit dans la...
le 2 déc. 2016
65 j'aime
4
Que dire de plus que l'excellente critique de https://www.senscritique.com/Ramblinrose
"Un film qui atteint le statut du film culte. Deux californiens Wyatt et Billy font sauter la banque en revendant de la drogue. Ils achètent des motos, et ont l'idée géniale de descendre à la Nouvelle-Orléans pour le carnaval.
Le vieux rêve américain, qui est encore le mien, bien enfouie dans ma boite crânienne.
Ils traversent des lieux mythiques, séjournent dans une communauté, ils croisent un avocat déçu qui sort de prison, ingurgitent des hallucinogènes dans un cimetière en compagnie de deux putes et finissent leur périple dans la violence.
Bah ça si ce n'est pas rock'n'roll, ce n'est pas autre chose !
Un film post 1967 qui renvoie de manière définitive le "flower power" et le "summer of love" au rang de l'utopie. Un film qui décrit une autre Amérique, underground et qui propose une alternative à la mythologie des années hippies. Cheveux longs et crasseux, casque de motos arborant le drapeau américain, et ce, en pleine montée en puissance de la guerre au Viet-Nam.
Pendant tout le film, on y fume beaucoup de drogue - chose que l'on ne montre plus dans le cinéma américain ou alors de façons anecdotiques et stéréotypées.
C'est aussi un film qui dénonce le conformisme, l'idée que les États Unis sont terrifiés par l'anticonformisme, l'étrange.
Un film encore considéré par le cinéma indépendant, car lui-même en est un précurseur.
Réalisé par un Dennis Hopper au sommet de sa création déjantée, dans un rôle qui n'est pas de composition.
Film à petit budget, il est interprété par de jeunes acteurs débutants.
Résultat, un succès commercial qui lancera la carrière de Nicholson.
J'ai oublié l'argument définitif que ce film EST rock'n'roll, c'est la bande originale du film. Au menu des champions de la contre-culture : Jimi Hendrix, The Band, Steppenwolf, The Byrds, Electric Flag entre autre.
"Born to be wild" criait la chanson comme un truc qui me revient encore et encore. "
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs road movies
Créée
le 3 janv. 2023
Critique lue 21 fois
D'autres avis sur Easy Rider
Where are you from ? It’s hard to say. Inspiré du Fanfaron et jalon originel du Nouvel Hollywood, Easy Rider se caractérise avant tout par sa contestation de tout ancrage, qu’il soit dans la...
le 2 déc. 2016
65 j'aime
4
Un film qui atteint le statut du film culte. Deux californiens Wyatt et Billy font sauter la banque en revendant de la drogue. Ils achètent des motos et ont l'idée géniale de descendre à la Nouvelle...
Par
le 2 févr. 2011
49 j'aime
2
Tourné pour la somme dérisoire de 325 000 $, Easy Rider en rapporta plus de 60 millions à ses producteurs (dont faisait partie Peter Fonda) qui ne s'attendaient pas à un tel succès. Le triomphe fut...
Par
le 28 mai 2017
28 j'aime
17
Du même critique
Un groupe d’extraterrestres de la Guerre froide, des nageurs des années 50, des squelettes, des femmes momifiées et des ravers sculpturaux s’entourent sur scène dans ce clip dément pour « Around the...
le 3 mars 2022
3 j'aime
C’était très jolie de dire «bois-moi», mais notre prudence petite Alice n'allait pas ce dépêcher d’obéir. «non, je vais d'abord bien regarder, pensa-t-elle» pour voir s'il y a le mot: poison». Car...
le 21 sept. 2021
2 j'aime
Servi par un casting de rêves, des interprètes prédestinés qu’ils sont d’un destin qu’ils n’ont pas choisi. Un Belmondo qui étincelle en compagnie de Régiani, Curvelier, Piccoli et consorts, Un...
le 15 sept. 2021
2 j'aime