Reprenant un schéma désormais assez classique et parfois quelques mauvaises habitudes des anciens, ce Godzilla fait partie des pas si mauvais nanard de la série.
Il continue cependant l'esprit enfantin de la série avec un Godzilla qui taunt plusieurs fois ses ennemis, refait du volley avec un rocher et agit comme un gamin en général.
J'ai noté quelques bonnes incrustations, de bonnes idées de réalisation avec des combats plus vivants : un sous-marin ; des plans un peu plus audacieux et interactifs avec l'action ; une introduction des monstres qui essaie de reprendre le côté grandiose du tout premier (vraiment amoindrie par la couleur et le manque de musique sombre sur ces scènes).
Godzilla garde le costume un poil balourd du précédent. Mothra, qui apparaît pour la 4e fois en 7 films du monstre titulaire, gagne de la texture dans ce film. Le kaiju ennemi est un crustacé géant de fort bonne facture et qui a des scènes rien qu'à lui plus intéressantes que Gidorrah, pourtant chouchou des japonais, dans les précédents.
L'effet de grandeur est encore accentué avec des maquettes encore plus petites et des incrustations des héros en minuscule face à notre champion géant. Cela contribue à essayer de réinsuffler du grandiose dans ces costumes de latex, de plus en plus visibles avec l'amélioration de la qualité d'image.
On reste quand même sur du classique niveau narration avec encore Infant Island et son kaiju bienfaisant Mothra, des gentils humains courageux et innocents, et des méchants humains très vilains. L'absurde du scénario des humains prend parfois le pas mais, avec un regard d'enfant, on a là un film d'aventure un peu foufou mais honnête.
Cette critique fait partie de mon marathon à retrouver par ici : http://www.senscritique.com/liste/Dimanchezilla/1172441