Anthony wong dévaste tout sur son passage porteur d'un virus tendance "destruction de masse" sans avoir l'air de capter ce qui se passe. C'est absolument infecte souvent et plutôt marrant au xxxxxxxxème degré, à la différence de sa préquelle "The Untold Story" beaucoup plus noire. L'ensemble serait définitivement immanquable pour tout amateur s'il ne persistait pas des longueurs forcément inutiles et un intérêt somme toute limité.
Herman Yau nous offre une sorte de parfaite conclusion à la période dorée de la Cat III et distille une ambiance terminale unique qui suinte l'infamie par tous les pores. Les scènes sont moralement ultra gore, ça oui, vous ne mangerez plus les hamburgers de la même façon après.... En revanche, pas de scènes ultra gore visuellement pour accompagner le malaise (mais bon, c'est peut-être pas plus mal).
A part la dissection avec un médecin légiste à l'accent américain qui dicte son rapport façon "grand reportage" à la Nicolas Hulot : "Je découvre un foi totalement liquéfié - je n'ai jamais vu ça - on dirait que les tissus se sont mangés entre eux"... à part cela donc, on assiste le plus souvent à une hécatombe d'épileptiques se tortillant frénétiquement par terre et crachant un liquide infecte tandis qu'Anthony urine, bave et screw (mot très important à connaître pour une vosta) à tour de bras autour de lui, le summum étant atteint lorsqu'Anthony en Afrique se choppe une indigène mourante du dit virus et screw en toute innocence avant que celle-ci ne périsse dans une valse compulsive de gerbes blanches généreusement étalées sur le violeur...
Délicieusement décadent... à voir après manger.