Deuxième film de Moretti, après Je suis un autarcique. On y retrouve Michele, mais le film n'est pas vraiment une suite du précédent, la situation personnelle de Michele n'étant pas la même. Peu importe, le film est avant tout un portrait de la jeunesse (vers 25 ans) de l'époque,son lmode de vie, ses goûts...
Légère déception ; le film a beau être bien réalisé (avec plus de moyens, techniques ou financiers) et interprété, il souffre d'une construction assez foutraque, suite de scènes apparemment sans lien entre elles (ou alors distendus); donnant parfois l'impression que le montage a été fait au hasard. Dommage, parce que prises individuellement, les scènes sont réussies (et les personnages sont intéressants). Je suis un autarcique, bien qu'assez bricolé, bénéficiait d'une idéée directrice (la préparation d'un spectacle expérimental), tenue jusqu'au bout. Dommage, j'auras iaimé apprécier ce film autant que son prédécesseur. Et la part satire ou auto-dérision (suivant les scènes) apparaissait mieux. .
On retiendra tout de même le portrait d'époque, qui donne à ce film un aspect documentaire.