Pour sauver sa peau, il doit mourir.
Après avoir dévoilé au monde entier son existence dans "Nico", Steven Seagal alias Panda agile alias Super Catogan alias je joue de la country en mangeant des Granolas et j't'emmerde revient et il n'est foutrement pas content. Mais alors pas content du tout, le Steven !
Comme dans tout grand film seagalien qui se respecte un minimum (donc tourné avant "L'ombre blanche"), il y a, dans "Echec et mort" (quel titre, mes aïeux !), des ruelles enfumées, des politiciens corrompus, de la violence gratuite, du sexe facile sur fond de saxophone, de la musique orientale quand Steven s'entraîne en se collant sur le corps des aiguilles parfumées à l'encens, des bras cassés, des glottes défoncées et last but not least, Panda Agile qui se réveille d'un coma de sept ans avec une barbe à la Fu Manchu.
Peu importe donc que le scénario soit aussi subtil qu'un épisode de "Plus belle la vie", que Panda agile se contredit constamment (le mec prône une zenitude absolue mais passe deux heures à péter de la clavicule) et que la mise en scène soit purement fonctionnelle, "Echec et mort" est un vrai bon nanar des familles, qui n'a même pas besoin de se forcer pour être géniale.