Après Super 8, qui renouait avec le côté Spielberg des années 80 et s'avérait presque un remake de E.T., voici un nouveau petit film avec des gosses débrouillards qui découvrent un extraterrestre perdu sur Terre. Empruntant donc autant aux Goonies qu'à Miracle sur la 8e Rue, le dénommé Echo ressemble hélas plus à un téléfilm opportuniste qu'à un nouvel hommage intelligent aux productions Amblin. Réalisé par un jeune réalisateur inconnu, le long-métrage brasse tous les récents styles cinématographiques pour un résultat hélas décevant...
Ainsi, pour son premier film, Dave Green joue la carte du found-footage pourri et peu crédible où trois gosses de treize ans munis des derniers smartphones, de GoPro hors de prix et de lunettes espions à la qualité aussi propre qu'une caméra HD sont intrigués par de mystérieux signaux. Ils découvrent alors un extraterrestre mécanique perdu sur Terre et qui cherche à retourner chez lui. D'autant plus que nos trois inséparables gamins vont devoir déménager pour laisser place à une autoroute et donc se séparer à tout jamais. Bref, Echo n'a rien d'original et semble être lui aussi un mauvais remake de tous les films du genre.
Les effets spéciaux sont réussis mais l'interprétation du jeune trio s'avère énervante. Mal dirigés, en roue libre, peu convaincants voire énervants, les trois gamins font de piètres héros embarqués dans une aventure pleine de prévisibilité, d'humour bas de gamme et de rebondissements téléphonés. Même le petit extraterrestre robotique n'est ni mignon ni attachant, c'est dire. On reste donc foncièrement déçu par l'entreprise casse-gueule qu'a voulu mettre laborieusement en scène Dave Green qui se plante en beauté en essayant de refaire ce que les plus grands ont déjà fait. Peut-être que vos enfants aimeront, qui sait ?