Le film "écrire pour exister" ou "Freedom writers" retrace l'histoire d'Erin Gruwell, professeur d'Anglais dans un collège que l'on dirait "prioritaire" en France. Elle y découvre naïvement mais avec effroi le contexte dans lequel vivent ses élèves avec des conflits de clans armés, qui sépare les dites "communautés". Plusieurs passages sont stigmatisants, du fait de l'aspect caricatural avec lequel est montré ces guerres de clans.
Erin réussie à les intéresser à l'histoire et à l'écriture par le prisme de la persécution des Juifs et des Juives et en leur faisant écrire leur propre histoire dans un journal personnel. Ceux-ci seront par la suite rassemblés et formeront un livre, "Freedom writers diary". Ce livre est lisible en version anglaise, il n'existe pas de version française connue, à ce jour.
Le moment phare du film est quand Erin aperçoit les réalités que vivent au quotidien ses élèves. Elle leur fait faire un jeu de l'égalité, en leur demandant de se mettre sur une même ligne, puis d'en sortir à chaque question pour laquelle leur réponse est positive. Cela ne résout pas tous les problèmes, mais c'est un point d'amorçage du travail en commun qui se réalisera par la suite.
Erin Gruwell a par la suite créé l'association "freedom writers" dans laquelle nombreux.ses de ses élèves font partis et participent pleinement à son développement qui aide d'autres jeunes à trouver du sens à leurs vies.
Je l'ai vu plusieurs fois et, je ne peux m'empêcher à chaque fois de faire couler quelques larmes. Je vous le conseille vivement pour son côté biographique et positif de l'éducation, ainsi que pour ce profil de femme courageuse et pleine d'initiatives bienveillantes et pertinentes.
Le côté romancé du film affecte sans doute mon objectivité, mais rien que pour voir tou.te.s ces jeunes joué.e.s aussi bien, ça vaut le coup de le voir.