Hymne à l'amour
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le 24 janv. 2019
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Il est difficile de parler du film sans évoquer ce qu'il aurait pu être ; à savoir Patrick Dewaere incarnant à l'origine le rôle de Marcel Cerdan, le grand amour d'Edith Piaf. Mais celui-ci s'est malheureusement donné la mort peu de temps avant le tournage, nous privant non seulement d'un autre film, mais aussi d'un des plus grands acteurs français, qu'on ne cesse de regretter.
Ne renonçant pas à son projet (et qu'il dédiera à son acteur disparu), Claude Lelouch a eu l'idée saugrenue de faire incarner le rôle de Marcel Cerdan par son propre fils, Marcel Cerdan Junior, qui fut lui aussi boxeur.
Il faut dire que le sujet, une passion ardente entre Edith Piaf et Marcel Cerdan, était tout destiné au réalisateur, qui aime les grandes histoires d'amour. Et il faut dire que c'est vraiment pas terrible... Je suis navré de dire ça, car on voit la passion manifeste du réalisateur non seulement pour son personnage principal, héroïne d'une tragédie grecque, mais aussi pour son actrice, qui fut sa compagne, Evelyne Bouix.
Laquelle ne ressemble pas vraiment à Piaf, car elle est déjà plus grande, mais sa voix chantée (par Mama Béa Tékielski) ne correspond pas non plus à l'auteure de La vie en rose. Quant à Cerdan Junior, il est tout sauf acteur...
Mais ce qui m'a le plus énervé, c'est qu'outre cette histoire, qui se suffirait à elle-même par la force mélodramatique qu'elle dégage, c'est que Lelouch n'a pas pu s'empêcher d'inclure une autre histoire, qui n'a rien à voir avec la choucroute, où Jacques Villeret incarne un prisonnier de guerre qui tombe amoureux de sa marraine, jouée aussi par Evelyne Bouix, dont la ressemblance avec Piaf le fera tomber amoureux, mais dont les lettres qu'il lui envoie sont écrits par un autre.
C'est un peu le péché mignon de Lelouch, qui ne peut s'empêcher de mettre du gras quand il dispose de moyens considérables, et je dois dire que ça alourdit énormément le film, qui n'avait pas besoin de ça pour montrer ses gros bras. Car ça reste au fond pétaradant, et peu discret.
Il y a quelque belles choses, dont le plan-séquence inaugural où l'entourage de Piaf ne sait pas comment annoncer à la chanteuse la mort de Cerdan, le passage où intervient Charles Aznavour, mais ça en fait un film boursouflé, dont l'échec critique et commercial sera considérable.
Créée
le 20 janv. 2018
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