Eight Eyes, de Austin Jennings, met en scène Cass et Gav, un couple dysfonctionnel, qui décide de faire un voyage en ex-Yougoslavie afin de tenter de raviver la flamme de leur mariage. Un mystérieux personnage, surnommé Saint Pierre, va leur servir de guide. Les deux tourtereaux commencent à se méfier de cet homme, qui semble faire une fixation sur Cass. La suite s’orientera vers une véritable descente aux enfers pour les mariés, aux allures de fantastique et de psychédélisme totalement délurés. Nous avons ici affaire à une histoire qui démarre comme Hostel de Eli Roth, mais part dans quelque chose de bien différent par la suite, faisant appel à des éléments beaucoup plus inattendus, et possédant une aura bien plus subtile que le film précité. Le suspense nous retient en otage jusqu’aux séquences finales, au ton hallucinant. Le gore est présent également, guère utilisé à outrance, contrairement à beaucoup de films de ce type, mais avec parcimonie et de manière astucieuse.

(Ceci est un extrait du compte-rendu du Festival Cinéma Interdit 2024, édition bruxelloise. Pour le compte-rendu en entier, cliquez ici : )

http://www.mefamo.be/MFMarts/compte-rendu-du-festival-cinema-interdit-2024-edition-bruxelloise/

JJC
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le 14 nov. 2024

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