Eileen
Adaptation du roman du même nom publié par Ottessa Moshfegh en 2015.
Dans les années 60, la jeune Eileen (Thomasin McKenzie) vit une vie banale et morne comme secrétaire dans une prison pour homme. Son existence va cependant être chamboulé le jour où elle fait la rencontre de Rebecca (Anne Hathaway) la nouvelle psychologue du pénitencier et que cette dernière va l’impliquer dans un crime étrange…
Ma foi ce ‘’Eileen’’ nous propose un voyage résolument intriguant dans les méandres de l’esprit réprimé d’une jeune femme en plein carrefour de son existence et comment celui-ci va se libérer au contact de cette énigmatique Rebecca. L’entièreté du récit est d’ailleurs soupoudré d’une mélancolie bien sentie ce qui donne à l’ensemble un côté contemplatif fort agréable.
En ça, cette œuvre se révèle être assez prenante dans ces deux premiers actes, mais malheureusement sa retombe comme un soufflé dans son dénouement. En soi, ça donne le sentiment d’une conclusion incomplète. On ne peut toutefois pas imputer ce problème à son duo d’actrices principale, car elles sont solides dans leurs rôles respectifs. Il faut souligner que Thomasin McKenzie prouve encore son grand talent ici, ce qui confirme que c’est une jeune actrice à surveiller.
Bref, ce long-métrage est indubitablement qualitatif pour ce qu’il nous offre, mais malheureusement quelque peu insatisfaisant en bout ligne. En mon sens, juste pour Thomasin McKenzie l’œuvre vaut déjà le détour. Tout le reste, c’est du bonus plutôt captivant en soi non sans être dénué d’imperfection bien évidemment.
https://letterboxd.com/Math333/