Exubérance, humour et massacres jouissifs : tout d'un grand western spaghetti

Dans le plus pur style du western Zapata (sous-genre qui pose la révolution mexicain de 1910-1920 en toile de fond), el Mercenario prouve la richesse du western spaghetti.
Sergio Corbucci, retrouve Franco Nero - son interprète dans Django-, qui campe cette fois-ci un mercenaire Polak qui aide Paco Roman, le chef d'une bande de révolutionnaires durant la révolution mexicaine.
Les 2/3 du film ne sont qu'un long flashback sur les coups que montent les deux hommes pour donner à Paco l'image d'un vrai héros de la révolution (plusieurs allusions à Simon Bolivar), ainsi que l'amitié qui s'installe entre le mercenaire et le chef de la rébellion. Au final, leur combat contre Le Bouché, un autre mercenaire à la solde du gouvernement, en devient presque anecdotique.
De l'humour et de l'ironie comme on en trouve dans les westerns spaghetti, une scène de duel mythique, dans l'arène de corrida, avec un Paco déguisé en clown (l'hommage à l'autre Sergio, le grand Léone, est évident), des bataillons entiers de garnisons tombant sous l'avalanche des mitrailleuses.
Et une musique tonitruante signée Ennio Morricone... que demander de plus !

D. Styx

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